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Ocoindufeu

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23 janvier 2010

Que charrie 2010 ?

Voeux__2010Un brin d'officiel, dans cette photo. Je sais pourquoi.







Je préfère celle-ci :jardin_1 On peut y voir la lumière chaleureuse de la fin d'après-midi, les pas des chats, l'empreinte de la vie !

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26 mars 2007

Mister Blue you did it right

Mar21_37C'est par hasard que j'ai cliqué sur le menu "effets" du logiciel et sans prévenir, la jolie tulipe est devenue bleue, tout comme les brins d'herbe autour. Le jardin a subi récemment, en l'espace d'une semaine, le cours et le courroux du temps en accéléré. Soleil brûlant, vents d'automne, chaleurs timides du printemps et neige abondante du plein hiver. Sans doute pour tester sa résistance. Moi qui me croyais à l'abri, candide arrimée au port des folles herbes du jardin, je scrute, gratte, renifle et observe. Bientôt, avec de la persévérance, de la fantaisie et quelques lectures, j'ai bon espoir, j'aurai la main bleue.

26 février 2007

Black and White

glaceLa photo ne dit pas grand chose, manque de luminosité. Sur un balcon, la nuit, des épées de glace. Mais coeurs tranquilles. Devant : la montagne, dressée, aux méplats cruellement dessinés par le halo du spot surpuissant. La neige est chiffonnée, la nuit âpre. Mais coeurs tranquilles. Le froid rugueux a un goût de malt. Coeurs tranquilles mais enivrés.

14 février 2007

Dante et Béatrice

danteLes minutes ont passé si vite que nous sommes déjà le jour de la saint Valentin. Il a laissé dans l'ombre la Béatrice fêtée hier. Et pourtant si l'amour devait être célébré un jour plus qu'un autre, ne le serait-il pas mieux sous le regard de la Dame de Dante plutôt que sous celui d'un quelconque Valentin désigné par le hasard ? J'aime beaucoup cette illustration de Gustave Doré, les deux silhouettes sombres qui se fondent sous la farandole des anges, l'équilibre parfait des ombres et de la lumière. Et cet oeil écarquillé au coeur, au centre, ultime cercle.

14 février 2007

Ranger

rangerAttention "ranger". Désordre à tenir en laisse, débordements à prévoir. Laissant parfois échapper un grognement, grinçant des dents, j'ai ordonné mon espace, redressé les tours de Pise de mes chemises, cahiers, dossiers et livres. J'ai trié, rogné, jeté, sabré. Mes étagères ne laissent désormais voir que la parfaite ordonnance d'un présentoir d'opticien, le lustre en moins. J'en conçois une certaine tristesse, à l'opposé de mon joyeux bordel habituel. C'est curieux parce qu'après tout, il faut bien reconnaître à l'ordre un côté pratique, un gain de temps évident, une économie d'agacements superflus. Mais j'aime bien cet espace entre le moment où je cherche puis celui où je trouve l'objet perdu- car je retrouve tout, ou presque -. Je dis bien "espace" car c'est de cela dont il s'agit et non de temps. Quand j'ai égaré quelque chose, je commence par tourner sur moi-même, lentement, avec une légère arythmie du coeur. Ensuite seulement, je prends possession des lieux. Je marche à grands pas d'un endroit à l'autre en toute malhonnêteté car je sais qu'il me suffirait de m'immobiliser tranquillement sur une chaise et de réfléchir quelques minutes pour découvrir l'objet de ma quête. Non. Je préfère aller et venir. Et oui, cet espace m'appartient, je le réaffirme, partout j'y ai laissé trace. J'égarerais pour occuper les lieux ? Et puis je trouve des pépites, dans les strates de mon désordre, des oublis-malle-au-trésor que je m'émerveille de redécouvrir, une vieille photo, une lettre, un livre. Quels stratagèmes !

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1 février 2007

Hors service

219_1939Bien enveloppé dans du papier rose boucher, ficelé, aromatisé, timbré, le projet défini, comme les articles du même genre m'a toujours effrayée. Ce que j'ai longtemps pris pour de la lâcheté. Et puis, une petite voix subreptice (non je ne me prénomme pas Jeanne) a soufflé qu'au diable l'avarice, on avait le droit (le devoir ?) d' indéterminer. C'est-à-dire de se laisser porter (par la vague) là où le projet veut bien nous mener. Entre l'idée que l'on met en avant et les moyens que l'on se donne pour la réaliser, je ne garde que l'idée. Pour le reste, délicatemment assise en tailleur sur mon quant-à-soi, je laisse venir....à la p(l)age des vagues projets, je trouverai bien un culturiste bronzé, slip en élasthomère jaune, sifflotant un 118 quelconque pour venir accomplir les basses besognes auxquelles je serais confrontée.

Voilà, une grippe qui vous met hors service, de la fièvre, et juste une paupière de temps à autre agitée d'un tremblement, et vous faites l'école buissonnière du bon sens (et trotte dans ma tête la complainte du Puzzle du Soldat Rose "mais bon sang c'est du bon sens")...heureusement, il ne s'agit que d'une grippe ! Surtout, ne rien prévoir dans les jours qui viennent....

15 janvier 2007

Long figement

Noel_2006_005Alors que tout le monde court à grandes enjambées vers l'année 2007 qui semble bigrement sans surprise (catastrophes en tout genre, politiques, climatiques, psychopathiques et barbituriques associés - dépot de bilan annoncé), je retiens sur la pointe des pieds, entre deux doigts, un coin de nappe de noël, parce que, cette année, c'était bien, chaud, lumineux et tendre, et j'ai savouré. Le sapin était à la même place, les paquets aussi, le parquet grinçait au même endroit, il restait, de l'année d'avant, des feuilles dorées à poser sur la table, et dans le grand sac, les décors à l'identique. Alors j'ai repris mon souffle, pour les mois à venir, parce que dans ce long figement orange prend racine l'énergie qui me fait me mouvoir.

9 janvier 2007

L'ange fracassé réclame sa veuve

fragile1C'est dans la voiture que ça me prend. Vous n'avez jamais pensé que l'habitacle était propice aux divagations ? En tout cas, chez moi, ça fonctionne ainsi. C'était ce matin, mais je ne sais plus à quel moment précis. Je revenais de la gare je crois. A un moment, après le béton a surgi un arbre, ou un nuage, enfin, juste la beauté en éclat ou alors, simplement, le ciel avait une couleur grise mais émue, peu importe vraiment, et j'ai senti brutalement combien tout CA (alors ce qu'on cache derrière le démonstratif, la vie, l'amour, la couleur du ciel..) était fragile, fracassable dans l'instant. J'ai dû retenir mon souffle pour que cette sensation dure un peu. Et tout autour est devenu subitement complice.

Il faut lire ce livre merveilleux de Séda : l'ange fracassé réclame sa veuve, elle l'écrit bien mieux que moi !

5 janvier 2007

Le sexe des anges

Sans_titre_Num_risation_15Tout à l'heure, fugitivement, j'ai penché la tête sans pouvoir, comme Souchon, voir sous les jupes de l'ange. Il claironnait, faisait le fier. Alors j'ai laissé filer...et je n'en sais pas plus. Mon jardin abrite des inconnues ! Allons, il est temps de remiser les anges au grenier pour les moments cruciaux. Ils s'en foutent, de toute façon ils veillent.

4 janvier 2007

Lutins, elfes et farfadets

218_1822Saviez-vous que ces derniers, que l'on croise de temps à autre dans les campagnes, pour peu qu'on ait le coeur à larges bords, aiment, les soirs de grande révolution (ou de grande dévoration) - par exemple lorsqu'une année, ne pouvant déborder à son aise sur sa consoeur finit dans la gueule du loup de l'autre - aiment, je disais, à s'égayer dans les rues des grandes métropoles. Celui-là, au regard de faune, a coloré la nuit magique de sa face de lune rousse et grâce à lui, entre autre, nous sommes nous aussi passés de l'autre côté de l'année, sans encombre et a capella. Qu'il (et sa lutine avec - sans jeu de mot) en soit remercié ! Champagne !

ps : si vous arrivez à lire tout ça à voix haute sans respirer, bravo. Il devait me rester quelques bulles dans les doigts...

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